Champignons – Champignonniere De La Marianne

L’histoire

Si plus d’un tiers de la production de champignons en France a disparu en 20 ans, Bruno Zamblera a pris la place de son père et de son grand-père. Celui-ci avait commencé comme champignonniste en 1935 dans une ancienne carrière d’extraction de pierres, exploitée jusqu’au XVIIIème siècle. Garagiste de formation, Bruno décide en 2007 de refaire tourner la champignonnière en suivant la même méthode que son aïeul. Il exploite 1500m2 de galeries souterraines à Méry-sur-Oise et cultive une dizaine de variétés de champignons différentes, dont le champignon de Paris (le vrai étant aujourd’hui rare à trouver). Ceux-ci sont reconnus par le Centre Régional de Valorisation et d’Innovation Agricole et alimentaire (CERVIA).

Le travail du champignon

« Pour le Champignon de Paris par exemple, nous installons des bacs dans lesquels se trouvent un substrat à base de fumier de cheval et de déchet organique comme la paille. Ce compost est pasteurisé puis on y introduit une matière blanche sous forme de plaquettes, le mycélium », explique Bruno. L’envahissement du mycélium s’effectue alors dans des chambres d’inoculation à 24°C. L’opération va durer une semaine. « Ensuite, on place les bacs dans une autre salle de la carrière pendant deux semaines, à 18°C avec une humidité saturée et une très bonne aération ». Après cela, les champignons pousseront tranquillement. La récolte va s’échelonner sur 8 à 12 semaines. 

Chaque variété de champignons a des besoins différents et est cultivée séparément des autres.

  • Les champignons de Paris sont cultivés entre 13° et 15°; il leur faut juste un peu de chauffage l’hiver, et pas de lumière.
  • La plupart des autres champignons ont aussi besoin de la même température, mais réclament de 10 à 12h de lumière par jour.

Ecoutez l’interview de Bruno sur France Bleu.

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